L’eau qui scintille, seul au beau milieu de l’océan, libre comme un enfant, les yeux émerveillés, la tête baissée, le corps recroquevillé, les genoux croisés, les bras levés, c’est alors qu’il se met à crier :
« Ô Ciel ! Ô Dieu ! Que tu es odieux ! La mer n’est qu’un paradis caché… j’aimerais tant que le monde entier m’accompagne, à ce moment précis… je voudrais juste que la totalité humaine comprenne qu’il faut protéger ça ! qu’il faut le conserver, car elle a déjà fait trop de dégâts… d’après moi, il y a plusieurs mondes. ce qui est sûr, c’est que la vie soit ailleurs ou rien qu’ici, les milliers d’étrangers potentiellement extraterrestres, qu’est-ce qu’ils doivent être jaloux de voir que nous, on a l’eau, on a des monstres marins, qu’il faut tout de même garder ! oui, on a des requins, eux n’en n’ont pas ! qu’est-ce qu’ils doivent râler… mais seulement, oui, seulement si nous avions le pouvoir de garder ce que l’on aime près de nous… de pouvoir continuer notre émerveillement face à la nature ! Que le moindre homme qui n’est pas d’accord avec moi parte de ce monde, ou mieux, qu’il n’existe jamais ! Car ne pas pouvoir observer la beauté naturelle n’est destiné qu’aux mauvais… »
Bien entendu que l’on ne résout pas ce que l’on veut en un claquement de doigts… bien entendu que l’homme est responsable de tout ça. L’être humain a choisi de prendre le dessus, mais autant qu’il le fasse bien… la Terre a eu de nombreuses ères. Elle a su vivre longtemps sans l’homme. Puis elle s’est détruite seule… et s’est reformée avec une nouvelle espèce, pour le meilleur et le pire… mais n’oubliez jamais que l’instinct terrien, sans l’être humain, pourrait refaire surface, alors, chers hommes, je vous demande de ne pas prendre trop de place…